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le maroc et le cinéma business

Bonne nouvelle : au Maroc, la culture devient rentable. À preuve : le 8 juin, lors d’une conférence de presse à Casablanca, Redouane Bayed, le patron de RMK et de M2M Group, et le réalisateur Nour-Eddine Lakhmari ont annoncé le lancement de Timlif Productions. « J’ai rencontré Redouane juste après la sortie de mon film Casanegra [en 2008, NDLR]. C’est un amoureux des arts et un grand entrepreneur, persuadé que le privé doit investir dans les industries culturelles », explique Lakhmari.
RMK va investir 150 millions de dirhams (13,7 millions d’euros) dans cette structure qui a pour ambition de couvrir l’ensemble de la chaîne de production cinématographique, de l’écriture à la postproduction.
D’ici à 2015, Timlif produira cinq à sept longs-métrages, cinq séries ou téléfilms, et mettra en place le premier centre de traitement de l’image et du son de la région. Ce centre, qui s’étendra sur 5 000 m2 dans la banlieue de Casablanca, devrait être opérationnel à la fin de l’année. Équipé des technologies dernier cri, il coûtera à lui seul près de 20 millions de dirhams. La société a également l’intention d’acquérir et d’exploiter des salles de cinéma dans tout le pays. Des négociations sont déjà en cours à Casablanca et à Tanger.
Alors que le septième art marocain est en plein essor depuis une dizaine d’années, le but de Timlif est de faire naître une véritable industrie cinématographique. Pour y parvenir, ses dirigeants devront aussi développer une stratégie de distribution légale de DVD, afin que les artistes puissent vivre de leurs œuvres. « Nous allons travailler avec, et non pas contre, les vendeurs de DVD piratés. Aujourd’hui, les Marocains sont prêts à payer pour la culture. D’ailleurs, la vente légale de Amours voilées a été un succès », se félicite Lakhmari.
Le réalisateur du sulfureux Casanegra va-t-il se transformer en homme d’affaires ? « Pas du tout. Je reste un artiste, et je veux permettre aux jeunes talents marocains de s’épanouir ici, sans avoir besoin de passer par la case Europe », explique-t-il. À l’avenir, Timlif a l’intention de se développer à l’international et d’exporter des films marocains. En attendant, Lakhmari s’apprête à tourner Zéro, sa première production.
Source : Jeune Afrique

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